L'histoire



D’abord, je ne vois pas pourquoi je dis petite histoire car elle n’est pas si petite ( surtout pour moi.)

Tout commence lorsque je suis gamin, j’ai la chance de faire du dériveur chaque été ou presque.

J’ai très vite attrapé le virus. Mon père a du me le refiler et je lui en suis reconnaissant. Nous avons même eu un Ponant pendant

des années et le souvenir que j'en ai est d'avoir passé plus de temps avec le papier de verre que naviguant dessus. Mais la seule

après midi que nous avons passé dessus restera gravée à jamais dans ma mémoire

Je suis amoureux des bateaux et je ne comprend pas pourquoi certains finissent dans des vasières.

Nous avons la chance avec mon épouse d’acquérir un 470 pas vraiment flambant neuf mais qui nous procure bien

des plaisirs.

Celui-ci est d’ailleurs basé sur le lac de la Ganguise où se trouve le club de voile de Castelnaudary (super sympa).

Le 470 c’est bien mais lorsque je suis sur le bord de mer je me dis qu’il me faut quelque chose de plus grand, de plus logeable pour aller voir un peu plus loin, et pourquoi pas manger et dormir à bord…

Commence alors pendant les vacances dans ma belle famille la recherche de l’oiseau rare. J’ai envie d’un bateau avec du boulot dessus ce qui tombe bien car je n’ai pas les moyens de m’en acheter un en bon état.

Le premier fut un corsaire en piteux état sur la presqu’île de Conleau. A peine le temps de me retourné et il a été embarqué et brûlé par les affaires maritimes.

Vient ensuite une autre coque mais sans gréement ni accastillage avec un boulot monstre mais pas infaisable. Le temps passe et je n’ai le temps de m’en occuper que pendant mes vacances, bref il pourrit et je me résigne.

Un jour, un peu découragé, un couple me demande pourquoi je ne récupère pas ce biquille (un Hurley 22) en bon état. Ils m’expliquent qu’il est abandonné depuis une dizaine d’années. Je pars alors à la recherche de son propriétaire mais le temps manque encore une fois. A mon retour, il a disparu…

Vient alors le copain, je cherche à nouveau son propriétaire sans succès. Je décide de le déplacer de quelques mètres mais personne ne réagit, je demande aux habitués du coin, ce bateau est abandonné. Je décide alors de le sortir de l’eau en informant les affaires maritimes. Le bateau ne risque plus de s’abîmer enfoncé dans la vase avec son bordé déchiré.  Il ne me reste plus qu’à avoir des papiers ( le plus dur je crois).

Finalement, Février 2006 alors que je suis sur un téléski au pied du mon Tabor, mon téléphone sonne (Je hais les portables mais c'est facile et rassurant pour ma maman qui garde les enfants en cas de problème).

Allo ici les affaires maritimes, nous vous prévenons qu'une main levée viens d'être prononcée et que le bateau vous appartient... Je peux donc commencer les travaux.

Sérieusement, il est probable que la bateau soit mis à l'eau courant 2008. Ca pourrait aller plus vite mais le bateau est à 250km de chez moi, dans le jardin de mes beaux parents, et je n'ai pas envie à chaque visite de ne faire que ca. Je veux aussi profiter de ma femme et de mes 3 enfants. Vous l'aurez donc compris, le chantier n'est pas dans un objectif « vitesse ».

A l'heure ou les j'écris ces lignes, je viens de récupérer des voiles Un grand merci à Arnaud! Il faut juste les retailler...

Le moteur hors bord a été tésté avec Lénaïc (ma mousaillonne) lors d'une ballade mémorable dans le golfe du Morbihan.